dimanche 6 janvier 2008

Les « Minimaux Sociaux » : le second pilier d’un nouvel ordre économique et social au Cameroun

Le degré de pauvreté dans lequel est embrigadé les populations camerounaise a atteint un tel niveau d’insoutenabilité qu’il est aisément comparable à la situation de grande misère qu’à vécu le Bengale en 1848 et qui a fait près de 2 millions de mort. Parfaitement au « fait » de l’agonie dans laquelle se trouvent les populations, puisque créée et entretenue par elles, les organisations criminelles (FMI & FMI) passent le temps à exhiber des indicateurs biaisés de productivité (PIB/tête & PNB/tête en parité de pouvoir d’achat) pour embellir la « triste laideur de la réalité » et endormir ainsi les opinions publiques. Cependant, pour décrire l’horreur de cette réalité, il est utile d’invoquer non pas des indicateurs biaisés et « non sens » de productivité comme sait si bien le faire les toutes puissantes organisations criminelles que sont le FMI et la Banque mondiale mais plutôt des indicateurs de consommation qui mettent en évidence la qualité de vie des populations. A cette aune, on constate que :

En ce qui concerne l’approvisionnement en eau potable

48% de camerounais n’ont pas accès à l’eau potable !

Seulement 8% de la population dispose d’un robinet dans leur logement !

Seulement 4% de la population dispose d’un robinet dans la cour !

6% de la population quémandent l’eau au voisin !

En ce qui concerne la disposition d’électricité

52% de la population n’a pas d’électricité !

En ce qui concerne la satisfaction des besoins

Seule 7% de la population dispose d’un logement avec toilettes à chasse d’eau

7% de la population ne dispose pas de toilettes !

En ce qui concerne la couverture médicale

Aucun système de couverture sociale d’Etat n’existe au Cameroun !!

En ce qui concerne la possession de biens durables

Seulement 22% de la population possède un poste de télévision

Seulement 1,8% de camerounais possèdent un téléphone fixe

Seulement 11% de la population possède un réfrigérateur

Seulement 32% de la population possède un réchaud

25% de la population ne possède aucun bien durable !!

Lorsqu’on sait que seul le travail (main-d’œuvre valide ayant assuré au préalable sa sécurité matérielle, mentale et psychologique), et lui seul, crée la richesse, on comprend dès lors aisément pourquoi le Cameroun se trouve dans cette situation chaotique, puisque l’état de précarité, de marginalisation et d’exclusion dans lequel est embrigadé les populations a contribué à générer une fracture sociale grandissante, des vols, de la violence, de la débauche, la tricherie, un effondrement des mœurs et la corruption...dont la conséquence, à court, moyen et long termes est l’institutionnalisation d’une morale sociale impropre à tout développement puisque les populations camerounaises ont fini par adopter des comportements de « tireur au flanc» et de « passager clandestin » dans leur propre pays !

L’instauration des « Minimaux Sociaux » est donc nécessaire pour sortir de ce cauchemar. L’objectif de ce principe est d’assurer à chaque citoyen camerounais le minimum vital pour avoir une vie digne et épanouissante et lui offrir assez de sécurité par rapport aux aléas de la vie pour qu’il puisse se focaliser plus sur sa raison d’être que sur les moyens de se mettre à l’abri.

Le principe des « Minimaux Sociaux » implique :

1. L'instauration d’un revenu minimum de subsistance

2. L'approvisionnement de tous les camerounais en eau potable et en électricité

3. Une couverture médicale pour tous les camerounais

Moralité : Recours au droit à l’exception et instauration des minimaux sociaux doivent donc être les deux piliers d’un nouvel ordre économique et social au Cameroun si nous voulons jeter les bases d’une société camerounaise équitable, prospère et digne. Ce seront les deux fondements de notre politique étrangère et intérieure. Il ne s’agit pas d’une mesure technique, mais d’une stratégie politique, qui fera face à l’opposition et au chantage des grandes organisations criminelles qui créent et entretiennent le chaos chez nous. C’est pourquoi cette stratégie s’inscrit dans un projet d’ensemble, qui vise à rassembler l’intérêt de tous les camerounais contre ceux qui les oppriment et les chosifient.

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