L’Afrique se meurt malgré toutes les tentatives de « sauvetage » entreprises ! Au Cameroun, la pauvreté a atteint un tel niveau d’insoutenabilité qu’elle est à l’origine d’une complète déstructuration de la société. Et malgré de soi-disant progrès notés en matière de percées démocratiques, de règne du multipartisme, d’avancées dans le respect des libertés et de droits de l’homme, la réalité est qu’on ne relève aucun progrès significatif et durable, aucune prise de conscience ni de position des populations sur les motifs et encore moins sur les relations entre les causes et les effets des tragédies qu’elles vivent.
Ces effets sont toujours changeants, toujours plus flous, qu’il s’agisse des abus du parti au pouvoir, du libéralisme destructeur ou du peu d’équité prévalant. Les remèdes préconisés changent, les réformes imposées déstructurent mais s’avèrent le plus souvent inopérantes, les constats de mauvaise gouvernance se succèdent avec toujours un seul fautif : la gouvernance politique et une seule aberration : une démarche auto culpabilisante et suicidaire de cette même direction politique.
Dans les faits, on assiste à un double effondrement aussi bien économique que culturel dans une société de la corruption, du tribalisme, du gain facile, de la tricherie, de l’image, du sexe marchandise, des pratiques magico-religieuses, de la violence et du culte de l’apparence. Bien enraciné et institutionnalisé, cet environnement « morbide » génère un double effet négatif, d’une part, il détruit tout espoir d’amélioration des conditions de bien-être des populations en plongeant l’immense majorité du peuple dans la précarité, l’exclusion et la marginalisation.
D’autre part, il contribue à déshumaniser et à inférioriser les populations en les enfermant dans un sentiment d’insécurité mentale et psychologique qui développe, en elles, non seulement une soif de subordination mais aussi une crise existentielle, responsables d’une sorte d’irrationalité et d’irresponsabilité qui les poussent dans leur quête existentielle à être prêtes à partir à tout prix et à n’importe quel prix se constituer « esclaves modernes » dans les pays occidentaux!
Si ce n’est pas la malédiction cela lui ressemble ! Certains peuvent toujours estimer que l’appréciation est outrancière et qu’il y a du mieux depuis le règne des programmes d’ajustement structurel et des programmes et stratégies de réduction de la pauvreté, on aimerait bien les croire mais le niveau de pauvreté et de misère ne cesse d’augmenter au Cameroun et les indicateurs d’une éventuelle amélioration des conditions de vie et de travail ne cessent de démentir pareille assertion comme l’atteste si bien les indicateurs suivants.
Ces effets sont toujours changeants, toujours plus flous, qu’il s’agisse des abus du parti au pouvoir, du libéralisme destructeur ou du peu d’équité prévalant. Les remèdes préconisés changent, les réformes imposées déstructurent mais s’avèrent le plus souvent inopérantes, les constats de mauvaise gouvernance se succèdent avec toujours un seul fautif : la gouvernance politique et une seule aberration : une démarche auto culpabilisante et suicidaire de cette même direction politique.
Dans les faits, on assiste à un double effondrement aussi bien économique que culturel dans une société de la corruption, du tribalisme, du gain facile, de la tricherie, de l’image, du sexe marchandise, des pratiques magico-religieuses, de la violence et du culte de l’apparence. Bien enraciné et institutionnalisé, cet environnement « morbide » génère un double effet négatif, d’une part, il détruit tout espoir d’amélioration des conditions de bien-être des populations en plongeant l’immense majorité du peuple dans la précarité, l’exclusion et la marginalisation.
D’autre part, il contribue à déshumaniser et à inférioriser les populations en les enfermant dans un sentiment d’insécurité mentale et psychologique qui développe, en elles, non seulement une soif de subordination mais aussi une crise existentielle, responsables d’une sorte d’irrationalité et d’irresponsabilité qui les poussent dans leur quête existentielle à être prêtes à partir à tout prix et à n’importe quel prix se constituer « esclaves modernes » dans les pays occidentaux!
Si ce n’est pas la malédiction cela lui ressemble ! Certains peuvent toujours estimer que l’appréciation est outrancière et qu’il y a du mieux depuis le règne des programmes d’ajustement structurel et des programmes et stratégies de réduction de la pauvreté, on aimerait bien les croire mais le niveau de pauvreté et de misère ne cesse d’augmenter au Cameroun et les indicateurs d’une éventuelle amélioration des conditions de vie et de travail ne cessent de démentir pareille assertion comme l’atteste si bien les indicateurs suivants.
Quelques indicateurs de la grande pauvreté du Cameroun
Les indicateurs globaux
• Statut : Pays Pauvre Très Endetté (PPTE)
• Stock d’endettement : 2510,9 millions de dollars (en 1980), et 6200 – 1090 (montant annulé) = 5110 millions de dollars (actuellement), c’est le stock de richesses que nous avons produit pour les autres, c'est-à-dire une valeur ajoutée nette de 2599,1 millions de dollars, fruit de notre dur labeur, qu'ils se partagent entre eux !
• Taux de chômage réel : 80,2%
• Pays sans capital social : sur 50000 km de routes, seulement 10% sont bitumés !
• Pays totalement assisté : sur les plans économique, politique et monétaire !
• Pays sans politique de formation du capital humain : sur un total de 4223 étudiants à l’étranger, aucun n’est boursier de l’Etat camerounais!
• Espérance de vie à la naissance : 44 ans (en 1970) et quarante an après (aujourd’hui) : 46 ans !!
Les conditions de vie des populations
• 48% de camerounais n’ont pas accès à l’eau potable !
• 52% de la population n’a pas d’électricité !
• Seule 7% de la population dispose d’un logement avec toilettes à chasse d’eau
• Aucun système de couverture sociale d’Etat n’existe au Cameroun !!
• 25% de la population ne possède aucun bien durable !!
Les indicateurs globaux
• Statut : Pays Pauvre Très Endetté (PPTE)
• Stock d’endettement : 2510,9 millions de dollars (en 1980), et 6200 – 1090 (montant annulé) = 5110 millions de dollars (actuellement), c’est le stock de richesses que nous avons produit pour les autres, c'est-à-dire une valeur ajoutée nette de 2599,1 millions de dollars, fruit de notre dur labeur, qu'ils se partagent entre eux !
• Taux de chômage réel : 80,2%
• Pays sans capital social : sur 50000 km de routes, seulement 10% sont bitumés !
• Pays totalement assisté : sur les plans économique, politique et monétaire !
• Pays sans politique de formation du capital humain : sur un total de 4223 étudiants à l’étranger, aucun n’est boursier de l’Etat camerounais!
• Espérance de vie à la naissance : 44 ans (en 1970) et quarante an après (aujourd’hui) : 46 ans !!
Les conditions de vie des populations
• 48% de camerounais n’ont pas accès à l’eau potable !
• 52% de la population n’a pas d’électricité !
• Seule 7% de la population dispose d’un logement avec toilettes à chasse d’eau
• Aucun système de couverture sociale d’Etat n’existe au Cameroun !!
• 25% de la population ne possède aucun bien durable !!
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