Parce que c'est la France en dernier ressort qui gère cette monnaie et qui intervient à notre nom (pays de la zone franc) sur le marché international des devises pour défendre la valeur de son instrument de domination le franc des Colonies Françaises d'Afrique (franc CFA). Et l'implication de cette réalité est une mainmise absolue de cet « Etat voyou » (France) sur notre politique monétaire et donc sur notre développement. Autrement dit, c'est la France qui décide si nous avons droit au développement ou pas. Et jusqu'à présent, cet « Etat voyou » a estimé que nous ne sommes pas encore prêts pour le développement!
Pour mettre à nu ce « système d'esclavage », je vais commencer par définir la zone franc et ses conditionnalités, ensuite, j'exposerai les avantages que cet « Etat voyou » nous présente pour terminer avec les conséquences « cauchemardesques » que notre soumission à cet esclavage engendre!
Zone franc : comment ce « système d'esclavage » a été verrouillé
Le Cameroun fait partie de la « zone franc », zone monétaire, qui regroupe 14 pays d'Afrique sub-saharienne (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale et Tchad), les Comores et la France. Créé en 1945, le franc des Colonies Françaises d'Afrique (franc CFA) est la monnaie unique qui a cours légal dans ces 14 pays et aux Comores. Cette coopération monétaire entre l'« Etat voyou » (France) et les pays africains de la Zone franc est régie par quatre principes fondamentaux : garantie de convertibilité illimitée du Trésor français, fixité des parités, libre transférabilité et centralisation des réserves de change.
La zone CFA se divise en trois sous-régions monétaires dirigées par trois banques centrales respectives : l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) est dirigée par la BCEAO (Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest) et regroupe le Niger, le Togo, le Sénégal, le Mali, le Bénin, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire; la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale) est dirigée par la BEAC (Banque des Etats d'Afrique centrale) et regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad; enfin, la BCC (Banque centrale des Comores) dirige la politique monétaire de la République fédérale islamique des Comores.
Les statuts de ces banques centrales, bien que réformés en 1973, restent ficelés à l'avantage de cet « Etat voyou » (France). En effet, cet « Etat voyou » peut légalement bloquer toute décision monétaire au sein de la zone CFA. Ce droit est assuré par la présence de représentants dans les conseils d'administration respectifs :
• La BEAC est dirigée par treize administrateurs, dont trois Français (article 3);
• La BCEAO est dirigée par seize administrateurs, soit deux par pays membres et deux Français (article 49);
• Enfin, la BCC est dirigée par huit administrateurs, dont quatre Français (article 34).
Ainsi, la BEAC ne peut délibérer qu'en présence d'au moins un administrateur par Etat membre et un administrateur français (article 38), la BCEAO doit prendre les décisions capitales à l'unanimité (article 51) et la BCC ne peut adopter de décision qu'avec l'accord d'au moins cinq des représentants (article 38). Cela signifie clairement qu'aucune décision monétaire au sein de la zone CFA ne peut se prendre sans l'aval de cet « Etat voyou » (France).
Ce que cet « Etat voyou » nous présente comme avantages du franc CFA
D'après cet « Etat voyou » (France), l'adoption du franc des Colonies Françaises d'Afrique (CFA) présente plusieurs avantages.
1. C'est une monnaie stable, et cette prétendue stabilité est une soi-disant garantie permettant d'attirer les investissements directs à l'étranger (IDE). Cependant, au risque de me répéter, ces fameux IDE sont toujours attendus !
2. Ensuite, le franc CFA est censé épargner les risques de change avec la zone euro et donc faciliter l'accès au marché unique européen. Or, cet accès reste limité par les mesures de protectionnisme permises à l'Union européenne par les accords de l'OMC (aussi bien pour les produits manufacturés que pour les produits agricoles). En outre, les relations commerciales sont largement restreintes à l'exportation de matières premières, dont les prix sont à l'avantage des Etats voyous du Nord (termes de l'échange).
3. Un autre avantage qui nous est présenté est qu'une monnaie unique facilite la coopération entre les différents pays membres (ce qui empêche une balkanisation monétaire de l'Afrique). Malheureusement, le fait que cette monnaie unique soit gérée par une autorité extérieure empêche qu'elle soit gérée dans ce but d'unité intérieure. En effet, l'Union européenne, en héritant des accords franco-africains, a juridiquement toute liberté de modifier selon ses intérêts la parité entre franc CFA et euro.
Quelles sont les conséquences d'une telle soumission ?
Tous les avantages présentés ne sont rien d'autre qu'un leurre, puisqu'ils sont artificiels et contre productifs pour nous. Pour mesurer à quel point, il est nécessaire de comprendre la logique qui sous-tend la mondialisation économique actuelle. Au sommet de la hiérarchie mondiale, l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord visent une croissance basée sur l'importation de matières premières et l'accumulation de capitaux et de technologies. Parallèlement, chacune des deux régions cherche à asseoir la suprématie mondiale de sa monnaie. C'est pourquoi l'objectif de monnaie forte et stable est prioritaire pour les banques centrales de ces pays. Le problème est qu'une telle politique monétaire est incompatible avec nos intérêts.
• D'abord, la politique de hauts taux d'intérêt appliquée par l'Union européenne (et donc imposée à la zone CFA selon les accords monétaires en application) pour attirer les capitaux internationaux est nuisible à nos économies, car elle implique des crédits trop élevés pour les entrepreneurs locaux. Cet obstacle empêche les petites et moyennes entreprises africaines d'exister, par manque de financement.
• Ensuite, les relations commerciales de la zone CFA avec le reste de l'Afrique et du Tiers Monde se trouvent handicapées par la politique de monnaie forte imposée par l'Europe : le franc CFA étant surévalué par rapport aux autres monnaies du Sud, les produits libellés en FCFA deviennent trop chers pour ces pays. L'Afrique de la zone CFA se retrouve ainsi coupée des marchés du Sud et condamnée à exporter des matières premières bon marché vers le Nord (l'objectif final de l'Europe étant évidemment la cotation des matières premières de la zone CFA en euro et donc l'élimination de tout risque de change pour son approvisionnement).
• Enfin, le principe du compte d'opérations, à la base de tout ce « système d'esclavage », implique pour nous de la zone CFA une rigueur budgétaire exacerbée et des fuites massives de capitaux vers l'Europe, ce qui représente pour nous une véritable institutionnalisation de l'appauvrissement socio-économique.
Comment fonctionne ce « fameux compte d'opérations »?
Le principe du compte d'opérations est simple et s'appuie sur le fait que l'Etat voyou (la France) est chargé de garantir la convertibilité des deux monnaies (euro-CFA). En contrepartie de cette garantie, les banques centrales africaines (BCEAO, BEAC et BCC) doivent verser 65% de leurs réserves de change (leurs avoirs extérieurs) sur un compte du Trésor français appelé compte d'opérations. Chacune des trois banques centrales de la zone CFA possède ainsi un compte d'opérations ouvert à son nom par le Trésor français. A l'origine, les banques centrales devaient verser 100% de leurs avoirs extérieurs sur ce compte, mais depuis la réforme de 1973, ce montant a été réduit à 65% (le reste devenant utile pour le remboursement de la dette extérieure). Le Trésor français, fort de ces réserves, est ensuite chargé de fournir aux banques centrales les fonds dont elles ont besoin. Selon le montant de ces besoins et celui des avoirs extérieurs transférés vers le Trésor français, le compte d'opérations se retrouve soit débiteur (les banques centrales africaines doivent alors payer des intérêts au Trésor français), soit créditeur (la France doit alors payer des intérêts aux pays CFA, qu'elle n'a jamais payé).
Selon les statuts de l'accord, lorsque les avoirs extérieurs sont jugés insuffisants pour combler le déficit du compte d'opérations, la France peut décider unilatéralement la dévaluation du franc CFA. C'est ce qu'elle fait en janvier 1994 avec la dévaluation de 50% du franc CFA. Notons que les intérêts de la France sont en phase avec les politiques d'ajustement du FMI et de la Banque mondiale. En effet, les plans d'ajustement débutent traditionnellement par une double thérapie de choc : la hausse des taux d'intérêt (pour attirer le capital international) et la dévaluation.
En résumé, nous sommes privés d'autonomie monétaire, condamnés à l'austérité, aux hauts taux d'intérêts et aux dévaluations à répétition, impuissants face à l'exode massif des capitaux et privés d'investissements productifs. Limités à l'exportation de matières premières vers l'Europe, nous sommes coupés du reste du Sud, dépendants de fluctuations extérieures et condamnés à affecter nos avoirs extérieurs au remboursement de la dette et au compte d'opérations. Sans capacité budgétaire, comment s'étonner que nos pouvoirs publics ne puissent pas garantir l'éducation, la santé et la souveraineté ainsi que la sécurité alimentaire des populations ?
Moralité : nous devons faire un choix. Celui-ci est à la fois simple et douloureux : Accepter et rationaliser, pour les opinions publiques camerounaises endormies, les impératifs de l’insertion de l’économie et de la société camerounaise dans la zone franc telle que configurée par l' « Etat voyou » (France) et accepter la relégation du Cameroun comme quartier des pouilleux, des misérables et des exclus ? Ou sortir de ce « système d'esclavage » afin de s'assurer une vie digne et épanouissante.
Pour mettre à nu ce « système d'esclavage », je vais commencer par définir la zone franc et ses conditionnalités, ensuite, j'exposerai les avantages que cet « Etat voyou » nous présente pour terminer avec les conséquences « cauchemardesques » que notre soumission à cet esclavage engendre!
Zone franc : comment ce « système d'esclavage » a été verrouillé
Le Cameroun fait partie de la « zone franc », zone monétaire, qui regroupe 14 pays d'Afrique sub-saharienne (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale et Tchad), les Comores et la France. Créé en 1945, le franc des Colonies Françaises d'Afrique (franc CFA) est la monnaie unique qui a cours légal dans ces 14 pays et aux Comores. Cette coopération monétaire entre l'« Etat voyou » (France) et les pays africains de la Zone franc est régie par quatre principes fondamentaux : garantie de convertibilité illimitée du Trésor français, fixité des parités, libre transférabilité et centralisation des réserves de change.
La zone CFA se divise en trois sous-régions monétaires dirigées par trois banques centrales respectives : l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) est dirigée par la BCEAO (Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest) et regroupe le Niger, le Togo, le Sénégal, le Mali, le Bénin, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire; la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale) est dirigée par la BEAC (Banque des Etats d'Afrique centrale) et regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad; enfin, la BCC (Banque centrale des Comores) dirige la politique monétaire de la République fédérale islamique des Comores.
Les statuts de ces banques centrales, bien que réformés en 1973, restent ficelés à l'avantage de cet « Etat voyou » (France). En effet, cet « Etat voyou » peut légalement bloquer toute décision monétaire au sein de la zone CFA. Ce droit est assuré par la présence de représentants dans les conseils d'administration respectifs :
• La BEAC est dirigée par treize administrateurs, dont trois Français (article 3);
• La BCEAO est dirigée par seize administrateurs, soit deux par pays membres et deux Français (article 49);
• Enfin, la BCC est dirigée par huit administrateurs, dont quatre Français (article 34).
Ainsi, la BEAC ne peut délibérer qu'en présence d'au moins un administrateur par Etat membre et un administrateur français (article 38), la BCEAO doit prendre les décisions capitales à l'unanimité (article 51) et la BCC ne peut adopter de décision qu'avec l'accord d'au moins cinq des représentants (article 38). Cela signifie clairement qu'aucune décision monétaire au sein de la zone CFA ne peut se prendre sans l'aval de cet « Etat voyou » (France).
Ce que cet « Etat voyou » nous présente comme avantages du franc CFA
D'après cet « Etat voyou » (France), l'adoption du franc des Colonies Françaises d'Afrique (CFA) présente plusieurs avantages.
1. C'est une monnaie stable, et cette prétendue stabilité est une soi-disant garantie permettant d'attirer les investissements directs à l'étranger (IDE). Cependant, au risque de me répéter, ces fameux IDE sont toujours attendus !
2. Ensuite, le franc CFA est censé épargner les risques de change avec la zone euro et donc faciliter l'accès au marché unique européen. Or, cet accès reste limité par les mesures de protectionnisme permises à l'Union européenne par les accords de l'OMC (aussi bien pour les produits manufacturés que pour les produits agricoles). En outre, les relations commerciales sont largement restreintes à l'exportation de matières premières, dont les prix sont à l'avantage des Etats voyous du Nord (termes de l'échange).
3. Un autre avantage qui nous est présenté est qu'une monnaie unique facilite la coopération entre les différents pays membres (ce qui empêche une balkanisation monétaire de l'Afrique). Malheureusement, le fait que cette monnaie unique soit gérée par une autorité extérieure empêche qu'elle soit gérée dans ce but d'unité intérieure. En effet, l'Union européenne, en héritant des accords franco-africains, a juridiquement toute liberté de modifier selon ses intérêts la parité entre franc CFA et euro.
Quelles sont les conséquences d'une telle soumission ?
Tous les avantages présentés ne sont rien d'autre qu'un leurre, puisqu'ils sont artificiels et contre productifs pour nous. Pour mesurer à quel point, il est nécessaire de comprendre la logique qui sous-tend la mondialisation économique actuelle. Au sommet de la hiérarchie mondiale, l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord visent une croissance basée sur l'importation de matières premières et l'accumulation de capitaux et de technologies. Parallèlement, chacune des deux régions cherche à asseoir la suprématie mondiale de sa monnaie. C'est pourquoi l'objectif de monnaie forte et stable est prioritaire pour les banques centrales de ces pays. Le problème est qu'une telle politique monétaire est incompatible avec nos intérêts.
• D'abord, la politique de hauts taux d'intérêt appliquée par l'Union européenne (et donc imposée à la zone CFA selon les accords monétaires en application) pour attirer les capitaux internationaux est nuisible à nos économies, car elle implique des crédits trop élevés pour les entrepreneurs locaux. Cet obstacle empêche les petites et moyennes entreprises africaines d'exister, par manque de financement.
• Ensuite, les relations commerciales de la zone CFA avec le reste de l'Afrique et du Tiers Monde se trouvent handicapées par la politique de monnaie forte imposée par l'Europe : le franc CFA étant surévalué par rapport aux autres monnaies du Sud, les produits libellés en FCFA deviennent trop chers pour ces pays. L'Afrique de la zone CFA se retrouve ainsi coupée des marchés du Sud et condamnée à exporter des matières premières bon marché vers le Nord (l'objectif final de l'Europe étant évidemment la cotation des matières premières de la zone CFA en euro et donc l'élimination de tout risque de change pour son approvisionnement).
• Enfin, le principe du compte d'opérations, à la base de tout ce « système d'esclavage », implique pour nous de la zone CFA une rigueur budgétaire exacerbée et des fuites massives de capitaux vers l'Europe, ce qui représente pour nous une véritable institutionnalisation de l'appauvrissement socio-économique.
Comment fonctionne ce « fameux compte d'opérations »?
Le principe du compte d'opérations est simple et s'appuie sur le fait que l'Etat voyou (la France) est chargé de garantir la convertibilité des deux monnaies (euro-CFA). En contrepartie de cette garantie, les banques centrales africaines (BCEAO, BEAC et BCC) doivent verser 65% de leurs réserves de change (leurs avoirs extérieurs) sur un compte du Trésor français appelé compte d'opérations. Chacune des trois banques centrales de la zone CFA possède ainsi un compte d'opérations ouvert à son nom par le Trésor français. A l'origine, les banques centrales devaient verser 100% de leurs avoirs extérieurs sur ce compte, mais depuis la réforme de 1973, ce montant a été réduit à 65% (le reste devenant utile pour le remboursement de la dette extérieure). Le Trésor français, fort de ces réserves, est ensuite chargé de fournir aux banques centrales les fonds dont elles ont besoin. Selon le montant de ces besoins et celui des avoirs extérieurs transférés vers le Trésor français, le compte d'opérations se retrouve soit débiteur (les banques centrales africaines doivent alors payer des intérêts au Trésor français), soit créditeur (la France doit alors payer des intérêts aux pays CFA, qu'elle n'a jamais payé).
Selon les statuts de l'accord, lorsque les avoirs extérieurs sont jugés insuffisants pour combler le déficit du compte d'opérations, la France peut décider unilatéralement la dévaluation du franc CFA. C'est ce qu'elle fait en janvier 1994 avec la dévaluation de 50% du franc CFA. Notons que les intérêts de la France sont en phase avec les politiques d'ajustement du FMI et de la Banque mondiale. En effet, les plans d'ajustement débutent traditionnellement par une double thérapie de choc : la hausse des taux d'intérêt (pour attirer le capital international) et la dévaluation.
En résumé, nous sommes privés d'autonomie monétaire, condamnés à l'austérité, aux hauts taux d'intérêts et aux dévaluations à répétition, impuissants face à l'exode massif des capitaux et privés d'investissements productifs. Limités à l'exportation de matières premières vers l'Europe, nous sommes coupés du reste du Sud, dépendants de fluctuations extérieures et condamnés à affecter nos avoirs extérieurs au remboursement de la dette et au compte d'opérations. Sans capacité budgétaire, comment s'étonner que nos pouvoirs publics ne puissent pas garantir l'éducation, la santé et la souveraineté ainsi que la sécurité alimentaire des populations ?
Moralité : nous devons faire un choix. Celui-ci est à la fois simple et douloureux : Accepter et rationaliser, pour les opinions publiques camerounaises endormies, les impératifs de l’insertion de l’économie et de la société camerounaise dans la zone franc telle que configurée par l' « Etat voyou » (France) et accepter la relégation du Cameroun comme quartier des pouilleux, des misérables et des exclus ? Ou sortir de ce « système d'esclavage » afin de s'assurer une vie digne et épanouissante.
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